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Aide-soignant(e), maillon essentiel de la chaîne sociale


Dans cette interview, j’ai eu la chance d’échanger avec une personne charmante, une aide-soignante qui travaille dans une maison de repos.


En Belgique, il est possible de s'orienter vers ce métier dès l'école secondaire, en choisissant la filière professionnelle des métiers du même secteur, qui peuvent varier selon les écoles. Il peut par exemple s'agir du métier d'auxiliaire familial. À la fin de sa sixième année, l'élève entame alors une septième année pour se spécialiser dans la section destinée à la formation d'aide-soignant(e), lors de laquelle il effectue un stage de plusieurs semaines.

Son diplôme scolaire lui donne ensuite accès directement à la profession, même s'il peut également choisir de poursuivre ses études.


Il est également possible de s’orienter vers cette formation via l’enseignement de promotion sociale.  Cette formation est réservée aux adultes et les cours sont dispensés de jour et à temps plein sur une durée de deux à trois ans, selon les organismes de formation. Il est également possible dans certaines écoles de suivre les cours pendant les week-ends et/ou en soirée, pour plus de flexibilité.


Quelles sont les prérogatives de l’aide-soignant(e) ?

Un(e) aide-soignant(e) est un(e) professionnel(le) paramédicale qui, sous la responsabilité de l'infirmier, assiste les patients dans leurs soins quotidiens et leur confort, tout en surveillant leur état de santé. Ses missions incluent l'aide à la toilette, à l'habillage, au repas, la surveillance des paramètres vitaux, l'entretien de l'environnement du patient, et le soutien émotionnel. 


L’aide-soignant(e) a également une mission d’accueil et d’installation du patient à l’hôpital. Il s’assure que le lit est fait, que la chambre est propre, que les conditions d’hygiène sont respectées ; est en charge des plateaux repas qu’elle compose en fonction des régimes de chacun.


Mais au-delà des gestes de soin et de l’aide physique, l’aide-soignant(e) est à l’écoute des patients, recueille leurs confidences et leur apporte un véritable soutien moral.

 

 

Voici le retour de Danila Diana, aide-soignante qui exerce depuis quelques années.



Quel(s) sont les éléments qui se révèlent plus compliqués dans votre quotidien ?

« Faire face à la violence verbale et physique venant de la part de certains résidents, voir la souffrance mentale et physique des patients. »

 

Que préférez-vous dans l’exercice de votre métier ?

« Parler avec les personnes et les accompagner dans leurs activités, les écouter, les soutenir.»

 

En quoi consiste une journée type pour vous, quelles sont vos principales missions ?

« Laver les patients, les habiller, hydrater leur peau, les nourrir et leur donner à boire, les accompagner aux toilettes, les nourrir, participer avec eux aux activités, se promener. »

 

Quel genre d’activités proposez-vous ?

« Des spectacles de chien, atelier cuisine et tricots, jeux de société. »

 

Y a-t-il une rencontre qui vous a particulièrement marquée ?

« Un monsieur autonome qui a fait une chute et suite à cette dernière, son état s’est aggravé, il est allé aux soins palliatifs et souffrait beaucoup, il était en fin de vie et je l’ai vu partir. »

 

Une petite conclusion ?

Le métier d’aide-soignant(e) est un métier très humain, comprenant contact et discussions. Il convient de se montrer empathique car ce n’est pas toujours simple de garder la tête haute quand il y a des violences autant verbales que physiques.

 

Rédacteur :  Danila Alexandru 3L

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