Et si l’histoire de notre école nous était contée … Partie 1 – Les prémices de l’Institut
- Arthur CANON

- 4 nov.
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 18 nov.
« L’Institut Saint-Louis voit le jour en 1853. La rentrée scolaire, sept ans plus tard, se fait dans les bâtiments actuels sis Rue Pépin. En 1868, on dénombre déjà 195 élèves dont 50 internes. Depuis, la population scolaire n’a cessé d’augmenter et aujourd’hui plus de 2000 élèves (maternelles, primaires et secondaires) se rendent quotidiennement dans LEUR école. » – Voilà ce que l’on peut lire sur la page d’accueil du site WEB de notre école. Si vous faites partie des personnes intéressées par l’histoire et/ou par notre école, l’Institut Saint-Louis Namur, cet article vous est adressé !
En effet, cette année, toute l’équipe de la rédaction du journal vous propose une nouvelle rubrique dans le « Saint-Louis News », intitulée « Et si l’histoire de notre école nous était contée … ». Concrètement, cette dernière se déclinera autour de 3 articles retraçant l’histoire de ce lieu qui, depuis 1853, est un établissement scolaire.
En guise de premier article, je vous propose de nous pencher sur les origines, les fondements, les prémices de notre école.
Après avoir servi de cimetière gallo-romain durant l’Antiquité (du Ier au IIIe siècle après J.-C.), et probablement aussi de motte féodale (système défensif composé d’une butte de terre entourée de fossés et de palissades, où se réfugie la population en cas d’attaque) durant le Moyen-Âge (comme en témoigne l’actuel bâtiment « La Motte » du secondaire inférieur), est créée, en 1853, à Namur, « l’École Saint-Louis », qui comprenait alors les bâtiments de l’ancien couvent des Ursulines dans la rue des Fossés (actuelle rue Émile Cuvelier) qui serviront aux premiers élèves de l’école primaire. Ils seront 42 lors de l’ouverture, le 2 mai 1853.

Bloc « La Motte ».
Assez rapidement, le nombre d’élèves croît d’une telle manière que, en 1859, M. Debras, le directeur de « l’École Saint-Louis », achète une propriété de 91 ares au numéro 3 de la rue Neuve (qui deviendra la rue « Pepin » / Voir l’article sur l’orthographe du terme en question pp. ).
Celle-ci comprend un corps de logis, un vaste jardin et des dépendances. Les travaux de construction débutent en janvier 1860.
Un seul bâtiment massif est érigé, l’actuel bloc « La Motte ». Ce nouveau bâtiment permet l’accueil d’un nombre croissant d’élèves tant externes qu’internes. Le bâtiment est partiellement aménagé pour la rentrée scolaire d’octobre 1860. On dénombre déjà 195 élèves, dont 50 internes, en 1868.
Évoquons à présent un élément qui nous fascine tous, de près ou de loin : le fameux règlement de 1853 ! Il consistait en une page, alors que l’actuel R.O.I. 2025-2026 en fait 55 !
Petit coup d’œil particulièrement instructif …

Si les espaces verts, outre les deux marronniers symboliques de la cour de récréation, sont aujourd’hui moindres par rapport aux surfaces bétonnées, ce n’était pas le cas à la fin du XIXe siècle, puisqu’il y avait, depuis 1859, des jardins qui faisaient partie intégrante de l’école.

Néanmoins, après un développement et un embellissement considérables, ces petits lieux de verdure ont dû laisser place à de nouveaux bâtiments, tant la population scolaire augmentait.
En 1886, « l’École Saint-Louis » devient « l’Institut Saint-Louis ».

En 1903, lors de son 50e anniversaire, l’Institut dispose de véritables atouts : le bloc des études (« La Motte ») est agrandi de deux travées supplémentaires, et la cour de récréation est recouverte d’une élégante verrière (que nous connaissons tous : la sacro-sainte « salle vitrée » !). Les grands jardins sont partiellement amputés au profit de la construction d’une grandiose « salle des fêtes ». De style Louis XV, elle accueillera toutes les grandes manifestations culturelles et extra-scolaires de l’Institut, depuis les pièces de théâtre et les représentations de gymnastique, jusqu’aux jeunesses musicales et aux cours d’improvisation théâtrale de M. Pirotte.

Voilà qui clôture notre premier tour d’horizon historique de notre école. Rendez-vous dans la prochaine édition pour apprendre ce qu’il est advenu de l’Institut durant la Première Guerre mondiale et dans les décennies qui l’ont suivie !
Rédacteur : Arthur CANON 6A.




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